5 Décembre 2020
Quand j'ai découvert La Baronnie de Laure, j'ai eu un coup de coeur pour cette entrée rose et sa superbe céramique au sol. Ensuite, j'en ai découvert un peu plus et j'ai été séduite par l'atmosphère paisible du lieu, une douceur de vivre entre charme de l'ancien et esprit contemporain. Mais qui mieux que Laure, maîtresse de la demeure, pourrait en parler et en faire découvrir tous les bonheurs...
Peux-tu te présenter et nous présenter La Baronnie de Laure en quelques mots ?
Laure, 52 ans, commerciale de formation et décoratrice d’intérieur passionnée par son job, une vie déjà bien remplie de merveilleuses expériences aussi différentes les unes que les autres. Nous avons acheté cette maison, Laurent & moi en 2017, on arrivait de Rennes et on avait envie d’une vraie maison de maître depuis toujours, alors dès qu’on l’a vue, on a craqué.
Quelle est l’histoire de cette belle maison de maître ?
Elle est bâtie en 1923 par un notaire pour s’y installer avec son épouse, malheureusement il décède brutalement à Paris. Malgré ce triste incident, la jeune veuve décide d’y rester et y vivra toute sa vie seule mais en y recevant énormément de monde.
Quelle est ton histoire avec elle ?
Du fait de mon métier, j’ai vu de suite tout son potentiel : les parquets, la hauteur sous plafond, les 7 cheminées en marbre, les rosaces et les moulures... et, bien sûr, ce magnifique sol en mosaïque créé par le mosaïste Isidore Odorico dans l’entrée ainsi que le terrazzo dans la cuisine.
Cette maison a accepté de me laisser la rendre un peu plus contemporaine. J’ai beaucoup de respect pour les lieux dans lesquels on vit, alors j’essaie de ne pas les dénaturer mais d’embellir, d’améliorer, de mettre en valeur tout ce qui peut l’être.
Quelle est ta plus grande satisfaction depuis le début de cette aventure avec la Baronnie de Laure ?
Le partage !! Nous louons la maison et l’annexe de temps à autre pour des séminaires, des mariages et j’y organise aussi des évènements bien-être ou des shootings. Les retours que me font les clients sont toujours agréables à l’oreille, les gens te disent qu’ils ont adoré ce lieu, qu’ils s’y sont sentis comme chez eux et lorsque j’entends ça, je me dis, "bon, tu as réussi ton pari alors".
As-tu une actualité particulière pour les mois à venir ? Quels sont tes projets pour la suite ?
Mon actu 2021... malgré les évènements Covid qui ne nous ont pas aidé, j’ai des séminaires à venir, deux journées bien-être sur mars et avril ainsi que les 90 ans d’une charmante dame en mai sur un weekend et qui sait on aura peut-être un mariage last minute à venir. On verra, je n’aime pas trop faire de plans sur la comète, je m’adapte entre cette activité et les chantiers que je réalise pour mes clients en décoration et suivi de travaux. Et puis, demain est un autre jour. 😉
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L’INTERVIEW DECO
Quelle est la pièce de ta maison que tu préfères ? Et pourquoi ?
Je les aime toutes, qu’elles soient au sud ou au nord, leur lumière est incroyable et je me sens enveloppée dans chacune de ces pièces.
As-tu un tabou déco ?
Aucun, je considère la déco comme quelque chose qui ne doit pas être sérieux. C’est juste du plaisir donc si quelque chose que je n’affectionne pas trop, plait à mes clients, je me dis pourquoi pas... Ce qui compte, c’est de se sentir bien dans son environnement et que, surtout, il soit facile à vivre. Je n’aime pas la déco type musée, une maison c’est fait pour vivre.
Un meuble, un luminaire ou un accessoire déco (de designer ou pas) qui te fait rêver ?
Le magnifique gorille en bronze de Sylvie Icher représentant Asato exposé au Château des Pères et vendu 25000 €... du coup, je me suis offert sa photo par Laurent Baheux qui trône dans mon bureau.
Quelles sont, selon toi, les tendances déco pour les saisons à venir ?
Je pense que l’on va continuer à voir fleurir un peu partout le papier peint et j’en suis ravie, je suis une fan inconditionnelle ! Que ce soit de beaux panoramiques ou juste un lé, ça revient en force dans toutes les pièces. Nous avons la chance d’avoir des éditeurs qui nous créent, chaque année, de petites merveilles et il y a fort à parier que d’ici peu, même la cuisine s’en emparera.