12 Janvier 2018
Si tout se passe comme prévu, ce soir j'aurais un poêle à bois chez moi. Ça fait presque 15 ans que j'y pense, que j'en rêve. Alors, vous imaginez si je suis impatiente que ce soit en place. Depuis tout ce temps, j'ai évidemment ébauché de nombreux projets, tourné le truc dans tous les sens dans ma tête.
Ma maison date des années 50. Elle disposait d'une cheminée dans la pièce de vie, petite, peu profonde, au ras-du-sol, autant dire inutilisable !!! Et effectivement, elle refoulait tellement qu'il était totalement impossible de l'utiliser.
La logique était donc de passer à un foyer fermé pour optimiser le tirage et éviter les dégagements de fumée dans la pièce. La forme et la taille de la cheminée existante ne permettait pas d'intégrer un insert, je me suis donc tourné vers le poêle à bois.
Pour autant, mon projet n'était pas bouclé puisque le conduit existant était décentré et très mal foutu. Un artisan venu voir l'installation pour faire un devis m'a même dit s'agissait certainement d'un ancien conduit de chauffage central converti en conduit de cheminée. Bref, je vous passe les détails techniques. L'installation était vraiment complexe.
Au final, l'installation du poêle à bois a été l'occasion de quelques changements dans l'organisation de l'espace. J'ai décidé de supprimer la porte entre l'entrée et le séjour et de créer une ouverture entre la pièce à vivre et la cuisine, ce qui a permis
Ce dernier point est un vrai plus parce qu'il me permettra aussi de profiter du poêle à bois lorsque je suis dans la cuisine, ce qui est souvent le cas quand je travaille.
Tout au long de ma réflexion sur le projet, j'en ai évidemment parlé à des personnes autour de moi. Plusieurs fois, on m'a conseillé de prendre un poêle à granulé mettant en avant son côté pratique : possibilité de réglage de la température et utilisation des sacs à granulés plutôt que du bois.Même si j'ai pris la peine d'y réfléchir, j'avoue que je n'ai pas hésité très longtemps et pour trois raisons.
Premièrement, je ne souhaitais pas être dépendante des fournisseurs de granulés. Je voulais pouvoir acheter mon bois au papy du village d'à côté et mettre dedans les branches cassées de mon noyer et les pommes de pin ramassées en forêt.
Par ailleurs, je voulais que mon appareil fonctionne de façon totalement autonome. Or, un poêle à granulés a besoin d'électricité pour fonctionner.
Et enfin, cette envie correspondait à une recherche de confort par la chaleur mais aussi de convivialité par l'attrait d'un feu. Voir les flammes danser, c'est comme regarder la mer. C'est apaisant, c'est infini. On ne s'en lasse. Et avoir choisir la bûche, la sentir, la toucher, font partie de ce plaisir lié à un feu.