27 Août 2013
Je regarde par la fenêtre et je vois mon jardin, une vue dont je ne me lasse pas. Deux oiseaux se répondent en chantant. Un écureuil vient planquer ses réserves dans la terre. Mon chat se réchauffe dans les derniers rayons du soleil. Mon jardin est très structuré comme peut l’être un aménagement paysager réalisé par un professionnel. Il avait été conçu comme ça par l’ancien propriétaire. Mais il est aussi très brouillon parce que si j’ai conservé sa structure, j’ai laissé les plantes pousser de façon un peu plus sauvage.
Je regarde par la fenêtre et je vois Paris, la Tour Eiffel, les Invalides, les toits des immeubles voisins aussi. J’adore cette vue. J’adore entendre la musique qui sort d’un appartement un peu plus loin. Le soleil est là, je vais sortir et aller flâner dans les rues de la capitale, m’installer à une terrasse de café et regarder le temps qui passe, les gens qui courent, en prenant mon temps.
Je regarde par la fenêtre et je vois la mer. Je me souviens avoir craqué pour cette vue quand j’ai visité la maison la première fois. Je me suis sentie apaisée, je suis partie dans un long voyage intérieur. Certains jours, je vais m’asseoir dans un des fauteuils et je contemple le paysage vert et bleu, parfois sombre quand la tempête menace, parfois éblouissant quand il n’y a aucun nuage.
Je regarde par la fenêtre et je vois ma terrasse envahie par les plantes. Mes voisins d’en face ont ouverts leurs fenêtres et je sens une bonne odeur de tarte aux pommes. Je sors pour profiter d’un rayon de soleil qui perce à travers les nuages. Ma terrasse est dans un état pitoyable. Il faut vraiment que je fasse appel à un professionnel pour me refaire une terrasse qui soit belle et agréable. Je vais prendre le temps de regarder sur www.paysagiste.info pour trouver un spécialiste qui me sera recommandé.
Je regarde par la fenêtre et je vois New-York, ses rues linéaires dont on ne voit pas le bout, ses buildings qui grimpent toujours plus haut. La route est mouillée. Il vient de pleuvoir. Les taxis jaunes se faufilent et éclairent l’asphalte gris de l’avenue. La fenêtre est fermée. J’entends à peine les bruits de la ville, sauf quand une sirène de pompier hurle dans une rue toute proche. Assise à côté de la fenêtre, je lis un livre.
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