17 Septembre 2018
Ce matin, c'est une humeur en points de suspension... Vous vous demandez sans doute à quoi peut bien ressembler une humeur en point de suspension. Autant être honnête, je me suis aussi posée la question en l'écrivant. Je vous donne une piste : "Employés en fin de phrase, ils sous-entendent une suite, une référence, une complicité avec celui à qui on s'adresse, un effet d'attente."(source : www.la-ponctuation.com). Comprenne qui pourra !
Mais pourquoi une humeur en points de suspension ? Je vous raconte. La semaine dernière, une personne m'a demandé si je cherchais ou je trichais. La question m'a surprise et plongé dans le doute. Pourquoi les opposer ? L'un et l'autre peuvent cohabiter. Ou au contraire être tous deux totalement absents.
Quoiqu'il en soit, la question m'a semblé précieuse et j'ai pris le temps de réfléchir pour y répondre le plus justement possible. Sans tricher. Pour ça, comme souvent, je suis retourné à mes fondamentaux, et dans le cas présent, ce sont les accords toltèques qui m'ont guidé dans la réponse :
Incontestablement, je cherche parce que la vie est un immense puzzle. Il nous faut chercher les pièces et les mettre à la bonne place pour que, petit à petit, le dessin commence à apparaître.
Donc, oui, je cherche les pièces de mon puzzle et je crois que je ne triche pas. Je ne triche pas avec les autres. Je ne triche pas avec moi-même. Et parfois, c'est sacrément ardu de ne pas se mentir à soi-même, de ne pas se raconter des histoires, de voir que ce n'est pas la bonne pièce ou qu'elle n'est pas au bon endroit. C'est avec beaucoup de patience et dans le silence de son âme que l'on parvient à cette honnêteté avec soi-même.
PS : Pas youpi, pas youpi, pas youpi... mais presque !!! Les travaux ne sont pas encore tout à fait finis mais presque. Donc, redite de la semaine dernière, je me prépare à un prochain week-end de rangement. A suivre ...