26 Août 2019
"And now that you don't have to be perfect, you can be good." *
C'était la pagaille dans ma tête ce week-end. Les vacances qui se terminaient pour de bon. Le boulot pas encore vraiment repris mais un peu quand même... J'avais envie de tout et de son contraire.
Et puis finalement, comme il faisait beau, j'ai décidé de traiter les urgences et, pour le reste, de profiter des derniers moments de vacances. En résumé, j'ai traîné en faisant mon marché ; je suis allée à la plage ; j'ai papoté avec une copine ; j'ai assisté à un concert de musique de chambre en pleine campagne poitevine ; j'ai paressé au lit ; j'ai fait la sieste sous les arbres.
Tous ces bons moments ont nourri une réflexion déjà engagée cet été. Dans une des émissions 28 minutes d'Arte, Albert Moukheiber, docteur en neurosciences cognitives, explique que c'est une absurdité de ne rien faire du tout pendant les 15 jours ou 3 semaines de vacances estivales et d'être à fond tout le reste de l'année. Il suggère de reposer son cerveau un peu tout le temps, l'idée étant, pour cela, de s'extraire de toute forme de pression et d'objectif de performance. Ça peut être en ne faisant rien. Ça peut aussi être en faisant du sport juste pour le plaisir, en lisant, en marchant dans la nature...
Mais, pour ça, je crois qu'il va falloir accepter que tout ne soit pas parfait, accepter que certaines choses ne soient pas faites comme je le souhaitais ou l'imaginais, accepter de déléguer, accepter de renoncer...
Littérature : pourquoi on lira et on écrira encore demain - Parce que la lectrice, passionnée mais frustrée par manque de temps, que je suis est convaincue qu'effectivement le roman n'est pas mort, ni même le livre d'ailleurs. Ils s'adaptent, ils évoluent, ils se transforment mais il restera toujours des personnes qui chercheront dans la lecture à découvrir le monde, à se découvrir eux-mêmes, à chercher « un portrait de l’humanité avec tous ses particularismes »
Stress et anxiété - Parce qu'au moment de la reprise un sage rappel des bonnes pratiques pour se préserver au maximum du stress et de l'anxiété fait le plus grand bien.
Bernard Werber : "Ne t'attaque pas au système, démode-le !" - Parce que cette approche d'une problématique me parait profondément juste : imaginer plutôt que dénoncer, créer plutôt que critiquer, construire plutôt que détruire.
* "Et maintenant que tu n'as pas besoin d'être parfait, tu peux être bien."
Toutes les photos sont à retrouver sur mon compte Pinterest.