24 Février 2020
"Faites des bêtises, mais faites-les avec enthousiasme." A la fin de la semaine, je prends quelques jours de vacances. Les premières depuis quelques mois. J'éteins l'ordinateur, je mets le téléphone au fond du sac (ben oui, je ne parviens pas encore à la deconnexion totale), je ferme les volets et je pars au bord de la mer, dans ma Bretagne natale pour recharger les batteries.
Au passage, j'en profite pour vous annoncer que le blog fera une pause une semaine ou deux.
Ces dernières semaines, la charge de travail et la pression ont été fortes pour moi et c'est parti pour durer encore quelques temps. C'est mon choix et je vis cette période avec beaucoup d'enthousiasme, investie à 200%. Mais si je veux tenir dans la durée, je dois aussi prendre soin de moi et m'offrir des espaces de respirations. Ce peut être un moment simple passé avec de vrais amis, une promenade en forêt ou sur une plage, un temps hors du temps à lire au coin du feu. Même brefs, il m'apportent l'énergie nécessaire pour poursuivre mon projet.
Pendant ces quelques jours, j'ai donc prévu de consacrer un peu de temps à mon enfant intérieur. Vous savez ce petit "moi" identifié par Carl-Gustav Jung, notre part enfantine vraie et authentique qui se cache au fond de nous. Celle qui recèle nos dons innées pour la découverte, l'émerveillement et la création. Celle qui laisse la place à nos émotions pures et sincères.
Je vais faire des châteaux de sable, de grandes promenades au bord de la mer, des parties de pétanque sauvage avec mon fils (un truc rien qu'à nous avec fous rires garantis... ou alors grosse engeulade pour cause de triche), des chasses aux bigorneaux et aux beaux galets... Je vais manger des crêpes au goûter, du poisson frais au déjeuner et boire du thé en regardant les oiseaux dans le jardin. Me coucher après une partie de Monopoly endiablée et me réveiller quand j'en aurais envie, trainer au lit pour lire un bouquin ou me lever au aurore pour regarder le soleil se lever.
J'a bien conscience qu'il me faudrait plusieurs semaines pour faire vraiment tout ça. Ce ne sera pas le cas et c'est bien comme ça. Je prendrai tout ce qu'il y aura à prendre et je garderai le reste pour la prochaine fois... parce que l'enfant intérieur c'est aussi celui à qui il reste plein d'envies et de rêves. C'est celui qui accepte la frustration comme une promesse de belles aventures à venir. Celui prend ce qui vient à lui dans l'instant sans calcul, ni prévisions.
Apprenons à accepter la part de végétal qui est en nous ! - Parce que c'est une superbe réflexion qui ouvre une voie surprenante mais pleine de promesses.
La connerie : l'échec de l'intelligence ? - Parce qu'un manuel de gestion de la connerie est plutôt une bonne idée... et plus sérieusement parce que le sujet des biais cognitifs est revenu à plusieurs reprises dans mes lectures récentes. Prendre conscience de leur mécanisme permet de mieux appréhender les idées et les situations.
La montagne victime des sports d’hiver - Parce que l'analyse est rigoureuse et que c'est un constat terrible qui malheureusement ne concerne pas que la montagne.
La force de la grolle - Parce que j'ai aussi ma "grolle magique", qui n'est pas une chaussure, et que je me demande, moi aussi, si on est nombreux à avoir ce genre de "fétission"...