12 Novembre 2020
L'automne est la saison où le jardin d'hiver prend tout sons sens. On y rentre les plantes fragiles et que l'on ne laisse pas dehors l'hiver. On s'y installe pour regarder la végétation se transformer peu à peu, bien abrité derrière les vitres qui se réchauffent d'un soleil très doux. Pièce le plus souvent adossée à la maison principale et largement vitrée, elle avait autrefois une structure en fer forgée, parfois en bois. Ce sont maintenant des vérandas avec armature alu qui sont privilégiées pour des questions facilité de mise en oeuvre, de cout et d'isolation thermique.
J’aime beaucoup ce terme de jardin d’hiver, tellement juste et légèrement désuet. Je n’ai jamais eu le plaisir de vivre dans une maison avec jardin d’hiver mais je l’imagine comme un espace dans lequel le temps s’arrête. Dans le roman, 1Q84 d’Haruki Murakami, il y a une description de la serre de la vieille dame qui correspond exactement à l’idée que je m’en fais. Le temps s’arrête. Les papillons volent et se posent dans un silence étourdissant. L’air est pur et transparent. Les orchidées s’épanouissent et fleurissent semble-t-il pour un temps infini. Ça ressemble un peu à un rêve …
Parfaitement dans le style de vie dedans/dehors à une période de l'année, il apporte une réponse pour des envies de connexion avec la nature et les saisons à une période de l'année où vivre dehors n'est pas possible. En plus de plantes, on y installe un petit canapé, quelques fauteuils, une table basse... une table et des chaises, des luminaires, un système de chauffage d'appoint si la pièce n'en a pas. On profite de chaque moment où le soleil fait son apparition. On admire les étoiles dans le ciel quand il fait nuit. Le sol étant en carrelage ou en pavés, il est moins fragile que dans le reste de la maison, on peut donc y pratiquer des activités artistiques et créatives sans craindre de salir.