A part ça ...

Humeur déco #233

Humeur déco #233

"Nous ne pouvons pas choisir les circonstances extérieures, mais nous pouvons toujours choisir la façon dont nous répondons à celles-ci." Cette semaine, j'ai reçu un message un peu désagréable d'une personne pour laquelle je travaille : "Je ne suis vraiment pas content des publication que tu fais en ce moment. La dernière c'est juste pas possible. Il faut qu'on en parle et très vite." Les publications en questions, c'est sur facebook et instagram. Le motif de ce message : 2 publications. Dans la première, c'était il y a 15 jours et 6 publications. Le commentaire ne lui convenait pas, je l'ai modifié dans les deux minutes chrono après son message. La deuxième, qui a motivé ce message, la photo ne lui convenait parce qu'on le voyait dessus (c'est pas la première fois !!!).

Inutile de vous dire que, petite âme sensible que je suis, le message m'a contrarié. Je l'ai tourné et retourné dans ma tête toute l'après-midi. Evidemment, j'ai répondu assez rapidement de façon laconique : "Ok tu veux que je la supprime ? Je peux passer demain en début d’aprem." Il n'a pas jugé utile qu'elle soit supprimée et le rendez-vous a été confirmé pour le lendemain.

Humeur déco #233
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Comme toujours dans ce genre de situation, mon esprit a fait les montagnes russes. J'ai pris la situation sous tous les angles. D'abord, je me suis dit que j'étais archi nulle et qu'il avait raison (ben oui, on se refait pas !!!), et puis je me suis dit aussi que s'il est pas content, eh ben tant pis pour lui, il n'a qu'à me virer et se débrouiller tout seul avec ses réseaux sociaux. Et je me suis demandé pourquoi j'avais cette publication et cherché des raisons à cette situation.

J'ai aussi demandé son avis à mon fils... c'est mon coach, je l'adore, il est toujours de bon conseil. Sa réponse a été "Ben, elle est pas pourri ta publication (merci mon chéri). Peut-être que ça lui plait pas mais là il est un peu excessif quand même. C'est pas normal qu'il ait répondu comme ça, c'est pas son genre." Et il avait raison, c'est pas son genre de réagir comme ça. Du coup, j'ai sorti la tête de l'eau, j'ai pris un peu de recul par rapport à l'évènement et j'ai laissé passé la nuit.

Humeur déco #233
Humeur déco #233Humeur déco #233
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Au final, le chemin que j'ai suivi dans ma tête a fait bien des détours pour m'amener au constat que son message était disproportionné par rapport à la situation et qu'il était certainement en difficulté d'une façon ou d'une autre avec ce qui était en train de se passer. J'ai pensé que ça ne devait pas être facile pour lui de dire ce qu'il avait à dire pour l'avoir dit de façon aussi maladroite. En fait, j'avais transformé la contrariété et la colère en compréhension et compassion.

Le lendemain, il avait un empêchement, il a reporté le rendez-vous. J'y suis allé quand même pour faire des photos. Il était là. Il avait l'air surtout gêné vis-à-vis de moi.

Humeur déco #233
Humeur déco #233

Les bonus de mon humeur

Imane Ayissi : "Je suis présent aux défilés haute couture pour montrer que l’Afrique est debout" - parce qu'il y a tellement de choses à dire et à retenir de ce parcours : l'émergence de l'Afrique comme un continent avec lequel il faudra compter dans les années à venir, une vie professionnelle qui s'est construite par la force des expériences et de la volonté, une recherche d'excellence et de qualité à apprécier.

Des permis de végétaliser pour verdir la ville  - parce que c'est toujours un petit bonheur de découvrir une fine bande de verdure le long d'un mur ou un îlot verdoyant au coin d'une rue. Il devrait y en avoir plus.

Les 10 visages de la génération Z - parce que la lecture de ces 10 portraits me confirme un sentiment diffus d'un écartèlement de la société : hyperconnection, hyperconsommation et sur-investissement de l'image d'un côté et éco-conscience, spiritualité et quête de sens de l'autre côté. Même si les termes que j'emploient pour les uns et pour les autres peut laisser entendre vers quoi je penche, je crois que le bon chemin se situe dans un tissage subtil de tout ça.

ET AUSSI

Rock the casbah.

Je n'y était pas mais évidemment j'ai suivi avec attention les compte-rendus et coups de coeur des unes et des autres. Je vous propose donc un aperçu des pépites du salon Maison et Objet de ce mois de janvier par Billie Blanket. Certaines tendances se confirment comme l'artisanat et les matières naturelles, d'autres émergent... affaire à suivre !!

Humeur déco #233
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P
Il arrive parfois que nous soyons au mauvais endroit et au mauvais moment, c'est certainement ce qu'il s'est passé avec ton client. Une contrariété extérieure l'a motivé pour de décharger sur toi (via un sms c'est tellement plus simple) ! On a tous des moments "down" ce n'est pas grave, ce qui l'est à mon sens c'est de le répercuter sur les autres sans prendre la peine de s'excuser. D'après les accords toltèques, il ne faut pas prendre pour soi ce qui ne nous est pas destiné. Et j'ai l'impression que c'est le cas, alors be happy :)
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G
Au mauvais endroit au mauvais moment... ou ce que j'ai supposé c'est une difficulté à endosser le rôle du patron qui contrôle et réajuste quand c'est nécessaire. Et du coup, un maladresse dans sa façon de formuler son insatisfaction.<br /> Quoiqu'il en soit, je me suis effectivement fait la réflexion que c'était aussi un acquis des accords toltèques de ne pas prendre l'évènement de façon personnelle... mais j'avoue, j'ai terminé l'article tard dimanche soir et je ne suis pas allé au bout du bout de ma réflexion qui s'est poursuivi le lendemain matin ;-) Parce que je suis arrivé aussi à la conclusion (que je me suis faite à plusieurs reprises ces derniers temps) que finalement sa réaction parle de qui il est et pas de qui je suis. Je n'ai donc pas à me sentir blessée ou contrariée outre mesure. Ce qui m'appartient et révèle qui je suis, c'est ma réaction à moi. Et, ça, j'en suis plutôt fière. ;-) Belle semaine Pascale.