24 Mai 2017
Je l'avais aperçu dans le coin d'une chambre d'un appartement madrilène récemment présenté sur le blog. Le fauteuil Emmanuelle m'avait, à nouveau plu. Je l'avais trouvé particulièrement majestueux. Aujourd'hui, je vous propose donc un petit focus sur ce mythique et sulfureux fauteuil.
Le fauteuil Emmanuelle porte ce nom en référence au film eponyme des années 70 dans lequel l'actrice Sylvia Kristel posait nue. Pour les anglo-saxons, il s'appelle le Peacock Chair, bien plus évocateur, puisque son large dossier arrondi se déploie comme les plumes du paon lorsqu'il les étale comme un éventail.
Ce type de fauteuil se caractérise non seulement par sa forme (une base et une assise étroites associées à un large et haut dossier) mais également par sa matière, le rotin tressé, qui lui donne son petit côté bohème. Les motifs dessinés par le tressage peut être très sobre ou au contraire particulièrement travaillé, chargé de volutes et de dentelles de rotin.
Le fauteuil Emmanuelle se prête aussi bien à la teinte naturelle, qu'au blanc (pour les mariages), au noir ou aux couleurs. A chaque teinte, il adopte une personnalité différente.
Malgré son esprit bohème, il s'intègre dans des styles très différents pouvant allés jusqu'au contemporain ... sobre, et dans ce dernier cas, il faut faire preuve d'un grand talent pour réussir l'alchimie. Il est même, notamment outre-atlantique, utilisé pour créer l'ambiance dans les mariages, son allure majestueuse lui donnant l'aspect d'un trône.
Passe-partout, on le retrouve dans toutes les pièces de la maison : salon, chambre, bibliothèque, ... et occupe également les espaces extérieurs, tels que véranda, jardin d'hiver et terrasse.
Source mon Pinterest