14 Juillet 2017
J'ai fait ma petite sélection des expos que j'ai envie de voir cet été ... pour certaines, je sais que j'aurais le plaisir d'y aller ... pour d'autres, c'est un peu moins sur. Mais, après tout, je peux au moins y penser et partager.
Celle-là, je suis certaine d'y aller. c'est devenu une habitude pour moi, tous les étés, d'aller voir l'exposition du FHEL (Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture) à la Halle des Capucins à Landerneau. Après Giacometti en 2015 et Chagall en 2016, ce sera cette année Picasso qui sera à l'honneur avec la présentation d'environ 200 oeuvres.
Cette collection a la particularité de regrouper des oeuvres que Picasso a volontairement conservé avec lui tout au long de sa vie, qui ont fait partie de l'héritage de sa dernière épouse, Jacqueline, et sont aujourd'hui la propriété de sa fille Catherine Hutin. Un nombre important d'oeuvres qui reflète le foisonnement et la diversité de la créativité de l'artiste tout en constituant un ensemble homogène. Jean-Louis Andral, Directeur du musée Picasso d'Antibes et commissaire de l'exposition, l'explique fort bien :
"On dit que Matisse est un immense coloriste et que Picasso est le génie de la composition. Mais c'est aussi quelqu'un qui a l'art de la couleur."
Changement de région, changement d'univers, pour une exposition que je ne pense pas avoir la chance de voir. Malgré tout j'ai envie de vous en parler parce que c'est une résonance artistique au très beau travail de photo-journalisme, que je retrouve régulièrement dans la revue 6 mois.
Nous partons donc cette fois à Arles pour le rendez-vous annuel des Rencontres Photographiques qui propose un regard authentique et piquant sur le monde d'aujourd'hui, par des lieux parfois surprenants, par des mises en scène inspirantes, par des oeuvres vibrantes. Sam Stourdzé, Directeur de la manifestation, invite à un questionnement citoyen salutaire :
"Entrons-nous dans l'ère de la guerre des images où chacun choisit de de faire, alternativement, le diffuseur ou le récepteur de vérités ou de contre-vérités ? Alors, plus que jamais, nous avons besoin des artistes et de leur réappropriation du temps juste. Ils participent au décryptage, à la contextualisation, à l'émergence d'écritures nouvelles, tandis que le festival amplifie leurs voix, retranscrit leur programme ambitieux, simple et efficace : voir le monde tel qu'il est, tel qu'il pourrait être, tel qu'il devrait être."
Cette expo-là n'est pas garantie mais si j'arrive à m'organiser un petit séjour sur Paris, à n'en pas douter, elle fera partie des visites à faire.
Parce que je suis tombé sous le charme de Giacometti et de son homme qui marche. Parce que j'ai envie de me confronter à l'esthétisme de Baltus qui me déconcerte. Parce que je ne connais pas Derain. Pour l'intérêt de cette analyse d'une "amitié artistique", sous-titre de cette l'exposition temporaire. Ce sont là quatre excellentes raisons d'aller au Musée d'Art Moderne de Paris pour admirer les oeuvres de ces trois artistes.
Plus de 350 oeuvres (peintures, sculptures, oeuvres sur papier et photographies) sont regroupées pour mettre en lumière les intérêts communs et les visions partagées des trois hommes, sur leur art. Un parcours en 8 séquences témoigne de leurs désirs de modernité, leurs intérêts pour la peinture ancienne et les civilisations lointaines :
Le regard culturel, Vies silencieuses, Les modèles, Entracte, Jouer la patience, Le rêve - vision de l'inconnu, A contretemps dans l'atelier et La griffe sombre.
Cette petite expo, je vais y aller sans aucun doute parce que c'est ma ville. Certainement, qu'ailleurs, je n'aurais pas fait l'effort du déplacement pour la voir. Mais c'est chez moi et je pense que le sujet va plaire à mon loulou.
La bande dessinée, la BD, comme sujet d'une exposition, l'exercice n'est pas anodin. Sur cette première séquence, le choix a été fait de prendre l'angle de la BD comme objet muséal, avec une collection de pièces originales, planches, dessins et objets patrimoniaux, issus de fonds privés ou publiques. Trois cabinets sont présentés pour illustrer trois axes de réflexions : la BD dans son processus éditorial, la BD au musée et la BD et les collectionneurs.
Une jolie surprise, je crois, cette exposition, une petite friandise à déguster au creux d'une longue journée d'été ...