Pourquoi j'aime mon jardin ?

J'ai déjà évoqué mon jardin et j'ai aussi donné à le voir parfois, ici sur le blog ou sur mon compte Instagram. Mais, je ne lui avais jamais consacré un article à part entière. Aujourd'hui, j'ai envie de vous en parler. J'ai surtout envie de vous dire pourquoi il me plait autant. Il n'est pas parfait, loin de là. Il n'est pas particulièrement bien entretenu ... je fais ce que je peux. Et pourtant, je m'y sens vraiment bien.

Jardin de ville, il n'a aucun vis-à-vis et se noie dans la verdure des jardins environnants. A flanc de coteau, il se décompose en trois niveaux :

• le premier niveau, le plus grand, est celui qui possède l'accès sur la rue et sur lequel est installée la maison. C'est celui dont je m'occupe le plus : iris, chèvrefeuilles, rosiers, glycine, lilas, oranger du Mexique, jasmin...
• le deuxième niveau, le plus petit, se répartit de part et d'autre d'une petite allée de cailloux créant deux carrés de verdure dans lesquels on s'enfonce avec bonheur l'été. Le midi, ils n'ont pas encore pris le soleil et ont gardé toute la fraîcheur de la nuit. Le soir, ils bénéficient des derniers rayons du soleil.
• le dernier niveau, le plus en pente, est celui que j'entretiens le moins. Un grand noyer ne laisse pas la place à grand chose d'autre. Donc je laisse les plantes pousser comme bon leurs semble pour le plus grand bonheur des petites bêtes, insectes et papillons.

J'aime ces différents endroits du jardin pour ce qu'ils apportent chacun quelque chose de différent, une atmosphère plus ou moins sauvage, plus ou moins apaisante.

Et puis, à l'entrée de ce jardin, il y a un vieux portail qui ferme mal et qui grince quand on l'ouvre. Je ne veux pas mettre l'huile pour faire disparaître ce bruit ... parce que j'aime l'entendre quand je rentre ... ça veut dire que je suis chez moi.