24 Août 2018
Henry Moore, vous connaissez ?
Moi, je ne connaissais pas. Cet été et jusqu'au 4 novembre, il est à l'honneur dans la grande halle des Capucins, musée de la Fondation Hélène et Edouard Leclerc à Landerneau. Depuis quelques années, je profite des expositions temporaires qui s'y déroulent : Giacometti, Chagall puis Picasso l'année dernière. Des artistes mondialement connus, un régal à chaque fois, même si, évidemment, j'ai mes préférences.
Et donc, cette année, j'ai découvert Henry Moore. Belle surprise, très belle surprise !!!
J'ai aimé sa sensibilité dans la recherche d'expression des émotions humaines. J'ai aimé son refus de s'enfermer dans un courant pour conserver toute la mesure à son art. J'ai aimé la douceur et la générosité des lignes, des matériaux, des émotions.
Henri Moore est l'un des sculpteurs les plus influents du XXème siècle et le premier artiste britannique mondialement connu de son vivant. Incarnation du modernisme de l'après-guerre, son art amorce le renouveau de la sculpture en Grande-Bretagne, un mouvement qui se poursuit encore aujourd'hui.
Ses sculptures sont exposées dans de nombreuses villes et musées du monde entier ; leurs formes organiques continuent d'attirer un public toujours plus large et d'inspirer de nouvelles générations d'artistes.
C'est ainsi que le petit guide du visiteur présente l'artiste aux personnes qui découvre l'exposition. L'essentiel est dit ; je n'ai rien envie d'ajouter.
"... un public toujours plus large..." certes, mais Henry Moore est un artiste méconnu en France. L'expo, fort bien construite, invite à découvrir les différentes étapes de sa vie et de son art :
La sculpture est un art de plein air. La lumière du jour, celle du soleil lui est nécessaire, et pour moi, le meilleur environnement et complément de celle-ci est la nature.