11 Février 2019
"Un but ne doit pas toujours être atteint, souvent il sert juste à nous donner une direction"... et parfois on choisit un chemin qui n'est pas le bon.
La semaine dernière a été perturbante, contrariante même. Vendredi, j'en avais plein la tête ; je suis allé à la piscine. Nager m'aide faire le vide dans ma tête pour voir l'essentiel ou au contraire voir tout, prendre les décisions et organiser. Les palmes, la planche et hop, je réfléchis au rythme des longueurs qui s'enchainent. Il y avait énormément de monde dans le bassin. Ce n'est pas mon créneau habituel pour nager. Souvent, c'est 2, 3, 4 personnes dans la ligne d'eau, jamais plus de 6. Là, nous étions une bonne dizaine. L'eau était très agitée. Il y avait beaucoup de bruit et d'éclaboussures et impossible de nager à un rythme régulier. Bref, ce n'était pas l'environnement idéal pour réfléchir sereinement. Et puis, j'ai réalisé que ce bassin de natation était une métaphore de mon état d'esprit : surchargé, agité, bruyant. Parfait !!!
Je suis allé chercher dans mes réflexes de méditante le recentrage et l'apaisement pour ne pas me laisser embarquer dans un énervement inutile. Je me suis alignée sur la pensée bouddhiste pour intégrer que ce qui se présente à moi est ce dont j'ai besoin à ce moment-là. Et finalement, j'ai décidé de quitter le grand bassin pour aller finir dans le petit bassin à petit régime. Je suis sorti de la piscine après mes 45 minutes de natation en pleine forme... enfin pas exactement, je suis en phase de reprise après plusieurs mois d'arrêt et je galère à tenir le rythme !!! Mais, dans ma tête, c'était nickel, tout bien rangé.
Je vous rassure, je ne vous laisse pas en plan avec mon histoire de piscine. Je vais poursuivre et boucler la boucle en revenant sur le bazar qu'il y avait dans ma tête...
Je me suis fixé des objectifs et je me rend compte que certains des chemins que j'ai choisi ne me conviennent pas. Je le pressentais depuis un petit moment déjà : pas la même démarche professionnelle, pas la même exigence de qualité, pas la même déontologie, ni les mêmes valeurs. Malgré tout, je souhaitais poursuivre au regard des objectifs que je m'étais fixés, et aussi pour travailler mon adaptabilité à des environnements qui ne me conviennent pas (ça, c'est mon côté maso !!!).
Mais, en réalité, les bénéfices que j'en retire ne sont pas à la hauteur de ce que j'attendais. Ils ne valent pas ce que cet engagement me coûte en créativité, motivation, énergie et temps. J'ai décidé d'abandonner ce chemin de traverse pour revenir à ce qui est essentiel pour moi. Je trouverai d'autres voies pour atteindre mon objectif. Il faudra peut-être plus de temps mais ce sera solide et fiable.
Jacques Gamblin : la Terre à bras-le-corps - parce que son discours sonne juste tout simplement.
De l'art de s'en foutre, la méthode pour s'en sortir au quotidien - parce que le sujet est tendance et que ça me ferait pas de mal de m'y mettre un peu.
Essaouira, au carrefour des cultures du monde - parce que j'ai envie de voyage et qu'il semble y avoir tout ce que j'aime à Essaouira.
Précis, léger, rythmé, déterminé ...