28 Septembre 2016
Dernièrement une amie, qui me parlait de son projet de construction, évoquait avec désespoir son dilemme entre fenêtre et porte-fenêtre. Questions d’esthétique, de budget, d’usage fonctionnel, tout se bousculait dans sa tête. Je me suis alors remémorée la maison que mes ex-beaux-parents avaient fait construire quelques années plus tôt … Il y a prescription, je vais pouvoir en dire tout le mal que j’en pense.
C’était la maison de leur vie. Arrivés à la retraite, ils quittent leur région froide et grise, pour descendre un peu plus au sud, vers le soleil. Là, ils achètent un terrain dans un petit village pour faire construire la maison dont ils ont rêvé toute leur vie. Ils mettent le paquet pour faire les choses en grand : géothermie, chauffage au sol, cuisine équipée, baignoire balnéo et luminothérapie, .... C’était une grande maison de plain pied en L avec une terrasse orientée sud et calée dans l’angle de la maison, d’un côté la pièce à vivre et de l’autre la salle de bains et une chambre. A mon grand désespoir, ils avaient décidé qu’une fenêtre était largement suffisante dans la chambre ... pour limiter les frais, je crois. Ils ne m’avaient pas demandé mon avis, et de toute façon même s’ils l’avaient fait, je pense qu’ils ne m’auraient pas écouté.
Pour moi, c’est un vrai gâchis, un sacrilège !!! C’est un non sens de ne pas permettre, grâce à une porte-fenêtre, le passage libre entre la terrasse et la chambre. Il faut, bien évidemment, faire le bon choix de modèle, pour que l’ouverture satisfasse aux critères de sécurité et d’isolation thermique tout en s’harmonisant avec l’architecture de la maison et le style de décoration. Pour cela, un site comme Fenêtre24 peut apporter de bons conseils pour ce qui concerne le matériau, la couleur, la forme et la fonction.
Je me suis longtemps demandée pourquoi cela me semblait aussi important cette porte-fenêtre entre la chambre et la terrasse. En fait, je pense que ça relève d’un véritable art de vivre auquel je suis attachée. C’est surement aussi pour cela que j’apprécie particulièrement les intérieurs australiens qui ont souvent cette facilité de circulation entre intérieur et extérieur.
J’ai grandi dans cet art de vivre et c’est pour ça que j’y suis sensible. La maison de mon enfance, de plain pied, s’étire tout en longueur, d’un côté la pièce à vivre et la cuisine, de l’autre les chambres, un jardin de chaque côté et un patio au milieu. Aux beaux jours, les fenêtres étaient toujours ouvertes et l’on passait d’une pièce à l’autre, d’un jardin à l’autre avec beaucoup de fluidité. Ca faisait râler mon père à cause des courants d’air. Mais c’était bien.
Chez moi, aujourd’hui, ce n’est pas possible de faire ça. Ma maison est perchée sur un sous-sol semi enterré et ce sont surtout des fenêtres. Mais, de cet art de vivre de mon enfance, j’ai gardé le plaisir d’avoir la porte côté jardin ouverte en permanence sur l’extérieur quand il fait beau et de retrouver ainsi un petit peu de cette liberté du dedans/dehors.
Source mon Pinterest
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