Comment j'ai réalisé mon mur de cadres ?

Dernièrement, en vous présentant mon petit « home sweet home », je vous avouais que ma maison avait quelques petits défauts et un grand besoin de petits (et grands !!!) ajustements pour être à l’image de ce dont j’avais envie. Je n’ai toujours pas refait les peintures. En revanche, je me suis attaqué à un autre de mes objectifs qui était d’ajouter quelques cadres sur les murs.

C’est maintenant chose faite. Je vous montre.

J’avais déjà quelques idées de ce que je voulais ajouter avec l’affiche de l’expo Sur Giacometti mais il me manquait quelque chose pour être vraiment convaincue. Et, en faisant mes recherches pour la fête des mères, j’ai découvert les créations Vitoshka, qui s’inspirent de l’art populaire bulgare pour créer de nombreux objets de déco et notamment des affiches et des cartes. Ça a été un énorme coup de cœur car, si l’inspiration est du côté des traditions bulgares, le traitement est résolument contemporain avec de superbes motifs de points et de tracés en noir sur fond blanc. C’était l’élément qui me manquait. J’étais enfin parée pour constituer mon mur de cadres.

Il y a deux types de « wall gallery » comme disent les anglo-saxons :

• ceux qui misent sur la répétition et la régularité : un même thème parfaitement aligné. Ce n’était ni mon envie, ni dans mes capacités de bricoleuse du dimanche.
• ceux qui jouent avec les mélanges et le destructuré : c’était ça que j’avais en tête.

Les points essentiels pour créer un « wall galery » déstructuré :

• choisir un élément fort qui fera office de point central de la mise en scène. Pour moi, c’était cette affiche avec « L’Homme qui marche » de Giacometti.
• définir deux ou trois fils rouges qui permettront de créer du lien entre les différents éléments de la composition. Ici, j’ai choisi le noir et blanc, la teinte chaude du bois et les tonalités de rouge.
• installer les cadres au fur et à mesure à l’inspiration en essayant malgré tout de donner un certain équilibre à l’ensemble.

Et le bonus pour moi, c’est que j’en ai profité pour refaire également ma tête de lit. Il y avait déjà une « galerie » de tableaux et dessins. Mais certains ne me convenaient plus et puis j’avais un sentiment de déséquilibre. J’y ai donc intégré une photo en noir et blanc d’une geisha, une affiche carrée et deux petites cartes de Vitoshka. Sur ce mur, mon point central était constitué par les deux tableaux nounours dont les couleurs très fortes donnaient la ligne directrice. Si j’ai fait le choix d’ajouter du noir et blanc pour « calmer le jeu », j’avais, quand même envie de retrouver de petites touches de couleurs plus douces. J’ai donc décidé de sortir mes crayons Posca pour ajouter de petits éléments de couleur sur les cartes, discrets mais bien présent.

Pour autant, je pense qu’il manque encore quelque chose pour que la composition soit vraiment finie …